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Réconcilier Bien-être Mental et Performance

Comment BETC a réussi à relever ce défi auprès de 1000 collaborateurs ?

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Créé le
September 26, 2025
• Mis à jour le
September 26, 2025
8
min

10 initiatives bien-être au travail pour une équipe épanouie

bien etre au travail

Selon notre Baromètre de la santé mentale des salariés pour l’année 2024, 37 % des collaborateurs considèrent ne pas avoir un niveau de stress acceptable au travail et seulement 55 % des répondants se disent satisfaits de travailler au quotidien, un chiffre en baisse de 10 points par rapport à 2023. Ces chiffres alertent indéniablement sur la santé mentale au travail : des actions concrètes, efficaces et accessibles à tous les collaborateurs deviennent indispensables.

Avez-vous alors songé à mettre en place des initiatives bien-être dans votre entreprise, bénéfiques aux salariés comme à l’organisation ? Nous vous expliquons comment choisir des initiatives pertinentes, avec plusieurs exemples concrets, mais aussi comment bien mesurer leur impact pour ajuster votre stratégie et vos actions.

Pourquoi mettre en place des initiatives bien-être en entreprise ?

Au travail, l'OMS définit le bien-être comme « un état d'esprit caractérisé par une harmonie satisfaisante entre d'un côté les aptitudes, les besoins et les aspirations du travailleur et de l'autre les contraintes et les possibilités du milieu du travail. ».  
Par définition, mettre en place des initiatives bien-être permet donc de répondre à ce qu’attendent les salariés de leur employeur et de leur travail. Mais cela sert aussi les intérêts économiques de l’entreprise, en favorisant de meilleures performances. Voyons plus précisément comment cela se traduit concrètement.

Une réponse aux attentes des salariés

Nous sommes en 2025 : les collaborateurs attendent de leur travail bien plus qu’un simple confort matériel. Une fois les besoins de sécurité assurés, le bien-être au travail s’impose comme une véritable attente. La rémunération et les avantages contribuent certes à ce bien-être, mais ils sont loin de suffire. D’autres critères déterminent désormais le choix d’un nouvel emploi ou la décision de rester dans une entreprise.

Leur motivation, leur engagement et leur bien-être tiennent en effet à d’autres éléments, comme la notion de sens au travail, l’équilibre entre vie privée et vie professionnelle, l’autonomie ou encore la reconnaissance. L’étude Great Insights 2025 précise ces attentes :  

  • 73 % des salariés sont favorables à une semaine de 4 jours ;
  • Plus d’un tiers des répondants affirment que l’autonomie, l’équilibre et la convivialité au sein de l’équipe font partie de leurs attentes au travail ;
  • Plus de la moitié des répondants regrettent que le télétravail ne soit pas plus développé.

Toutes ces mesures attendues par les salariés, dont la liste n’est ici pas exhaustive, participeraient à leur bien-être et leur bonheur au travail.

Un levier de performance collective

Si les initiatives bien-être sont des mesures qui permettent de répondre aux attentes des salariés et d’améliorer leur quotidien, elles sont également profitables pour les performances des individus et de l’entreprise. QVT et performance sont en effet intrinsèquement liées, et le bien-être des collaborateurs est un levier à ne pas négliger pour pérenniser et développer votre entreprise.

Lorsqu’elles sont pertinentes et adaptées aux besoins des collaborateurs, ces initiatives ont d’abord tendance à stimuler l’engagement et à renforcer le sentiment d’appartenance à l’entreprise.

Certaines activités de groupe peuvent aussi développer la cohésion d’équipe et améliorer la collaboration au quotidien, ce qui est indéniablement bénéfique à la performance collective.

Dans le même temps, ces initiatives bien-être sont censées réduire le stress, instaurer un climat de confiance, développer la motivation et aider les collaborateurs à se sentir soutenus. Ce sont autant d’éléments favorables à la productivité, à la rétention des talents et à la réduction de l’absentéisme.

Comment choisir les bonnes initiatives bien-être ?

Pour qu’elles portent leurs fruits, les initiatives bien-être doivent être soigneusement choisies. En effet, d’une entreprise à l’autre, d’une équipe à l’autre, et parfois même en fonction des individus, les besoins diffèrent. Voici quelques conseils pour déterminer les actions bien-être qui seront les plus efficaces dans votre organisation.

Impliquer les salariés dans la démarche

La meilleure manière de savoir ce que les salariés attendent, c’est de leur poser la question ! À travers des questionnaires, des réunions et des échanges informels, on peut réussir à identifier les envies et besoins au sein de l’entreprise.

Impliquer les collaborateurs dans la démarche et coconstruire avec eux le programme bien-être, c’est également une étape essentielle pour que les initiatives soient acceptées et efficaces. Cette participation active renforce l’adhésion, l’appropriation des initiatives et leur impact sur la motivation.

Évaluer les besoins et prioriser

S’il est souvent impossible de répondre aux attentes spécifiques de chaque collaborateur, il est en revanche possible de déterminer les besoins principaux.  

Pour ce faire, les managers et les services RH disposent de différents outils pour collecter les données importantes : sondages, entretiens individuels, questionnaire QVT, etc. L’agrégation et l’analyse de ces données vont ensuite permettre d’orienter les actions à mettre en place selon les besoins identifiés (ex. : difficultés à concilier vie personnelle et professionnelle, climat social tendu, niveau de stress élevé, etc.).  

10 idées d’initiatives pour le bien-être au travail de vos collaborateurs

Venons-en désormais aux solutions concrètes et aux idées desquelles vous pourriez vous inspirer pour vos initiatives bien-être. Gardez toutefois en tête que ces initiatives sont là pour tenter de favoriser le bien-être, mais que cet état d’esprit ne se décrète pas. Et surtout ne confondez pas bien-être et QVT : mettre en place de telles initiatives ne doit pas remplacer votre politique QVT, qui est une démarche plus structurée, basée sur 6 piliers clairs et définis pour améliorer la qualité et les conditions de travail.

1. Favoriser la flexibilité et le télétravail

Offrir plus d’autonomie aux collaborateurs, c’est leur permettre d’organiser leur travail en fonction de leurs rythmes et contraintes personnelles.  

Le télétravail partiel ou complet, combiné à des horaires flexibles, permet de mieux concilier obligations professionnelles et personnelles. Le travail hybride favorise aussi la concentration sur certaines tâches à domicile, tout en maintenant le lien social au bureau.

Aujourd'hui, adopter ces modes de travail plus flexibles est devenu un impératif, plus qu’un avantage concurrentiel en tant qu’employeur. Preuve en est : en 2022 déjà, 46 % des salariés envisageaient de changer d’emploi en raison d’un manque de flexibilité sur les jours ou horaires de travail à distance, et 76 % des répondants souhaitaient que leur entreprise leur offre des conditions de travail plus flexibles (source : étude OpinionWay 2022 “Les actifs et les conditions de travail flexibles”).

2. Garantir un équilibre vie pro / vie perso

Préserver l’équilibre entre vie professionnelle et vie personnelle est essentiel au bien-être. Cet équilibre permet de réduire le stress, d’améliorer la santé mentale et physique, sans épuisement ni démotivation.

Cela passe par une charge de travail maîtrisée, le respect du droit à la déconnexion et la planification de congés adaptés aux besoins de chacun. De manière concrète, on peut par exemple s’assurer de la mise en place d’une charte de déconnexion qui soit lue, comprise et appliquée par tous.  

Éviter ainsi la surcharge et les sollicitations hors horaires, c’est pour l’entreprise une manière de montrer qu’elle respecte les limites de ses collaborateurs. Mais pour cela, elle doit s’appuyer sur les managers, et au besoin les former, car ce sont eux qui ont pour rôle de gérer la charge et l’organisation du travail, de détecter et prévenir l’hyperconnexion, etc.  

3. Encourager des activités physiques en entreprise

L’activité physique contribue directement à la santé, à la réduction du stress et au renforcement de la cohésion d’équipe.  

En entreprise, plusieurs solutions permettent de favoriser cette activité physique, sans pour autant l’imposer. De manière concrète, il peut s’agir de laisser la liberté aux collaborateurs de prendre une pause déjeuner plus longue pour faire du sport pendant midi, d’installer des vestiaires avec douches pour encourager certains à venir en courant ou en vélo, ou encore de mettre à disposition une salle avec des équipements de sport dans les locaux de l’entreprise.

Certaines entreprises proposent également de financer des abonnements sportifs ou des licences de sport.

4. Organiser des ateliers de gestion du stress

Les ateliers de gestion du stress aident les salariés à mieux faire face aux tensions professionnelles et personnelles. Méditation, exercices de respiration, sophrologie ou relaxation guidée permettent de diminuer l’anxiété et d’améliorer la concentration.

L’avantage de ce type d’atelier, c’est qu’il peut se réaliser sur site ou en ligne, et qu’il est même possible de fournir des outils aux collaborateurs pour apprendre à gérer leur stress en autonomie.

5. Soutenir la parentalité et les aidants

Faciliter la vie des parents et des aidants est un levier puissant de fidélisation et de bien-être. Diverses mesures peuvent être envisagées dans ce sens : mise à disposition d’une crèche d’entreprise, congés spécifiques, adaptation des horaires pour mieux concilier vie professionnelle et responsabilités familiales, etc.

En montrant qu’elle comprend et soutient ces situations, l’entreprise renforce le sentiment de reconnaissance et de loyauté, et aide aussi à réduire le stress lié à l’organisation personnelle.

6. Créer une culture managériale bienveillante

Le management joue un rôle clé dans le bien-être au travail : un manager bienveillant sait instaurer un climat de confiance, faire des retours constructifs et détecter les signes de mal-être chez ses collaborateurs.  

Mais cette culture managériale humaine et collaborative n’est pas toujours innée. Voilà pourquoi il est important de proposer des formations sur des sujets clés comme l’écoute active, la valorisation des efforts, la prévention des risques psychosociaux (RPS) ou encore la cohésion d’équipe.

7. Valoriser les réussites collectives

La reconnaissance fait partie des facteurs de bien-être au travail : elle booste la confiance, confère un sentiment d’utilité et accroît la motivation.  

Mais plutôt que de mettre la pression sur les performances individuelles, les entreprises ont plutôt intérêt à célébrer les efforts communs et les résultats d’équipe, afin de développer la cohésion et l’esprit de collaboration, sans instaurer un climat malsain de compétition interne.

Cette valorisation des réussites collectives peut prendre la forme de remerciements publics, de récompenses symboliques ou encore de moments conviviaux dédiés.

8. Impliquer les salariés dans les décisions QVT

Associer les collaborateurs aux décisions liées à la Qualité de Vie au Travail (QVT) garantit que les actions mises en place répondent à leurs attentes réelles. Groupes de travail, sondages internes, boîtes à idées ou ateliers de cocréation permettent à chacun d’exprimer ses besoins et propositions.

Et cela ne doit pas se limiter à une « Journée bien-être au travail » ou à une « Semaine QVT », mais s’inscrire pleinement dans la culture de l’entreprise, pour l’ensemble des décisions liées aux conditions de travail et au bien-être mental.

9. Offrir un accompagnement psychologique

Lorsque l’entreprise n’a pas les ressources nécessaires pour accompagner les collaborateurs qui souffrent de stress ou d’autres troubles, il est pertinent de proposer un accompagnement psychologique accessible à tous.

Les dispositifs sont nombreux : numéros d’écoute, mise en relation avec la médecine du travail, partenariat de l’entreprise avec des psychologues, séances de soutien financées par l’entreprise, etc.  

La solution de bien-être au travail teale propose également ce type de service : elle offre la possibilité aux collaborateurs de s’entretenir gratuitement avec des coachs et des experts de la santé mentale, pour un suivi personnalisé.

10. Proposer des événements conviviaux réguliers

Les moments informels sont essentiels pour renforcer les liens entre collègues et créer un climat de travail positif. Afterworks, petits-déjeuners, déjeuners d’équipe ou challenges internes sont autant d’occasions de se retrouver dans un cadre détendu.

Ces événements permettent de mieux se connaître, de favoriser la communication et même de désamorcer certaines tensions. Et dans un environnement plus détendu et collaboratif, les salariés se sentent inévitablement plus heureux au travail.

Mesurer l’impact de vos initiatives bien-être

Comme toutes les actions liées à la santé mentale au travail, vos initiatives bien-être méritent d’être suivis, analysés et ajustés, pour déterminer quels bénéfices vous en retirez, et surtout comment agir pour améliorer votre démarche.

Des indicateurs RH à suivre

Plusieurs indicateurs se révèlent utiles pour savoir si les initiatives bien-être mises en place sont efficaces. Vous pouvez notamment comparer le taux d’absentéisme et le turnover avant et après l’instauration de ces initiatives. Mais ces données ne suffisent pas, car une baisse des taux d’absentéisme et de départs peut aussi résulter d’autres actions (ex. : optimisation matérielle de l’espace de travail, octroi d’avantages financiers supplémentaires).

Il est donc pertinent d’associer ces comparatifs à des enquêtes internes plus ciblées. Prévoyez des questionnaires qui permettront de déterminer le taux d’engagement des salariés avec ces initiatives, leur niveau de satisfaction, etc.

Écouter les retours des salariés

Dernier point important pour mesurer l’impact des initiatives : les feedbacks des utilisateurs. Mettre en place des boucles de feedback régulières vous permettra d’ajuster continuellement vos actions et d’affiner les dispositifs. C’est l’une des clés pour que votre programme soit efficace et permette réellement d’améliorer le bien-être des collaborateurs.

FAQ

Il s’agit de toute action mise en place par une entreprise pour améliorer la qualité de vie de ses collaborateurs. Cela peut aller d’une politique de télétravail flexible à un programme de soutien psychologique, en passant par des activités physiques, des espaces de repos ou des services de conciergerie. L’objectif est de favoriser l’équilibre, la motivation et la santé mentale au quotidien.

Parce qu’un collaborateur qui se sent bien est plus engagé, plus fidèle et plus performant. Les initiatives bien-être permettent de réduire l’absentéisme, de prévenir les risques psychosociaux (RPS) et de renforcer la marque employeur. C’est un levier stratégique, autant pour la santé des équipes que pour la performance de l’organisation.

Les plus efficaces sont celles qui s’adaptent aux besoins réels des équipes. Parmi les plus plébiscitées : - Le travail hybride et la flexibilité des horaires - Le soutien à la santé mentale (psychologues, applications de soutien comme Teale) - Les activités physiques ou de relaxation (yoga, méditation, sport) - Les services facilitant la vie personnelle (conciergerie, aide aux parents, etc.) - Les actions de reconnaissance et de valorisation L’écoute des collaborateurs est essentielle pour choisir les bonnes actions.

Les managers jouent un rôle essentiel : ils incarnent la culture de l’entreprise au quotidien. Pour les impliquer, il faut les former à l’écoute active, à la prévention des RPS, et leur donner les outils pour adapter leur management. Leur permettre de relayer les initiatives et de s’y impliquer personnellement est aussi un facteur de succès.

Tout dépend des actions envisagées. Certaines initiatives (comme le droit à la déconnexion ou les aménagements horaires) ne coûtent rien, tandis que d’autres (comme l’accès à des services de soutien ou des événements réguliers) nécessitent un budget dédié. L’essentiel est de raisonner en retour sur investissement : un collaborateur épanoui coûte moins cher qu’un collaborateur en souffrance.