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Investir dans la santé mentale

Preuves, impact, et retour sur investissement

Engagement, inclusion & impact social
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Créé le
September 19, 2025
• Mis à jour le
September 19, 2025
8
min

Les enjeux de la RSE pour les entreprises : comprendre et agir

RSE guide

La notion de RSE est apparue dans les années 1950, sous la plume de Howard R. Bowen, dans son ouvrage traitant de l’éthique et des responsabilités des entreprises vis-à-vis de leurs parties prenantes. Depuis, le concept a largement évolué, si bien qu’il trouve sa place dans de nombreuses lois, normes et réglementations françaises, européennes et internationales.  

Pourtant, c’est un concept qui reste flou pour certains collaborateurs et dirigeants d’entreprise : qu’est-ce la RSE concrètement ? Pourquoi est-elle si importante ? Sur quels principes et actions repose-t-elle ? Voici quelques-unes des questions auxquelles nous allons nous adresser pour vous accompagner dans votre démarche responsable.

La responsabilité sociétale des entreprises (RSE) reste parfois abstraite, tant pour les collaborateurs que pour les dirigeants. Pourtant, ses enjeux sont bien réels. De plus en plus de talents scrutent les engagements RSE avant de postuler, et une politique responsable peut faire la différence dans l’attractivité d’une entreprise.

Mais à vouloir soigner leur image, certaines organisations glissent dans le piège du greenwashing. Alors, que recouvre réellement la RSE ? Sur quels principes concrets repose-t-elle ? Et comment l’incarner sans tomber dans l’affichage ? C’est ce que nous allons explorer dans cet article.

Qu’est-ce que la RSE ? Définition et principes clés

La Responsabilité Sociétale des Entreprises (RSE) désigne l'intégration volontaire des enjeux sociaux, environnementaux, économiques et éthiques dans les activités et la stratégie des entreprises.

À travers cette démarche, l’entreprise se détache du seul objectif financier, pour agir de manière plus responsable envers l’ensemble des parties prenantes : salariés, clients, fournisseurs, collectivités territoriales, etc.

Une stratégie RSE vise à structurer ces engagements en actions concrètes, mesurables et durables, inscrites dans la vision globale de l’entreprise. Elle repose sur des principes clés comme la transparence, la concertation, l’amélioration continue et le respect des réglementations. La RSE devient ainsi un levier de performance, d’innovation et de confiance.

Notez que les entreprises de toute taille peuvent être concernées par cette démarche : RSE dans les sociétés CAC 40, mais aussi grandes entreprises non cotées en Bourse, startups, PME, TPE, etc.

Les trois piliers de la RSE : social, environnemental et économique

Une politique RSE repose sur 3 grands piliers : l’aspect social, environnemental et économique. Voyons plus en détail ce qui se cache derrière chacune de ces notions.

Le pilier social : favoriser le bien-être des collaborateurs

Le pan social de la Responsabilité Sociétale des Entreprises s’intéresse principalement aux salariés de l’organisation. L’objectif est de favoriser leur bien-être au travail, à travers les politiques RH, l’inclusion et la diversité, la juste rémunération des collaborateurs, l’amélioration des conditions de travail ou encore une véritable considération de la santé mentale au travail.

À noter : la responsabilité sociale peut également faire référence aux actions menées auprès des communautés locales, au mécénat, etc.

Le pilier environnemental : réduire l’impact écologique

La démarche RSE vise également à mener des actions pour diminuer les effets néfastes sur l’environnement. L’idée est de minimiser l’impact écologique des entreprises à tous les niveaux possibles : choix des matières premières, consommation d’eau et d’électricité, déchets, transports, etc.

Le pilier économique : assurer la pérennité et l’éthique de l’entreprise

Une politique RSE efficace a également pour but d’assurer la durabilité de l’entreprise et sa croissance économique, tout en respectant le pilier social et l’environnement.  

Le pilier économique de la RSE consiste ainsi à assurer une gestion responsable de l’activité, à pérenniser l’emploi, à innover de manière durable et à créer de la valeur partagée pour l’ensemble des parties prenantes.

À cela s’ajoute une vision éthique de la gouvernance, qui passe notamment par une grande transparence sur la gestion de l’entreprise et une lutte active contre la corruption.  

Les enjeux environnementaux de la RSE

Dans un monde où les préoccupations climatiques occupent une grande part des débats, les entreprises ont des responsabilités à assumer : voici les principaux enjeux environnementaux auxquels elles sont confrontées.

Réduire l’empreinte carbone

La réduction des gaz à effet de serre est l’un des enjeux majeurs des entreprises, car ils sont à l’origine du réchauffement climatique, de l’acidification des océans, de la fonte du permafrost, etc.

Plusieurs mesures concrètes sont envisageables pour réduire ces émissions, et certaines peuvent même être bénéfiques sur le plan économique :  

  • optimiser les déplacements professionnels (ex. : privilégier les déplacements en train et le covoiturage aux trajets en avion) ;
  • mettre en place un plan de mobilité pour les salariés (ex. : proposer une indemnité kilométrique pour le vélo, installer des bornes de recharge pour véhicules électriques) ;
  • réduire la consommation énergétique des bâtiments (ex. : améliorer l’isolation thermique, utiliser des thermostats intelligents pour le chauffage et la climatisation, installer des panneaux solaires) ;
  • réduire l’empreinte numérique (ex. : nettoyer régulièrement les serveurs et boîtes mail, héberger les données dans des data centers alimentés par des énergies renouvelables) ;
  • améliorer la chaîne d’approvisionnement (ex. : mutualiser les livraisons, optimiser la logistique pour réduire le nombre de trajets, favoriser les circuits courts) ;
  • favoriser la seconde main plutôt que les achats neufs (ex. : appareils informatiques reconditionnés, récupération de mobilier)  

Promouvoir le développement durable

En complément des actions concrètes précédemment évoquées, les entreprises doivent s’engager sur le long terme avec des politiques de développement durable.

Cela commence par une mesure précise des gaz à effet de serre émis et des autres impacts écologiques sur toute la chaîne de valeur : réalisation d’un bilan carbone élargi et définition d’objectifs clairs, atteignables et mesurables.

Ensuite, les démarches suivantes peuvent être mises en œuvre :

  • achats responsables : choisir des fournisseurs labellisés (ISO 14001, Ecocert, etc.), intégrer des critères environnementaux dans les appels d’offres ;
  • programmes de reforestation et de protection de la biodiversité : financer des ONG, mettre en place des partenariats avec des associations locales ;
  • intégration de l’éco-conception et de l’économie circulaire au cœur du modèle de l’entreprise : réduire les emballages, fabriquer des produits facilement réparables ou recyclables, proposer des services de reprise et de réparation ;
  • implication des salariés dans une culture de développement durable : proposer des formations aux enjeux environnementaux, mettre en place des boîtes à idées.

Les enjeux sociaux de la RSE

La Responsabilité Sociétale des Entreprises a aussi pour objectif d’améliorer le bien-être des collaborateurs et de participer favorablement à la société. On vous explique pourquoi et comment la RSE peut agir dans ce sens.

Améliorer la santé mentale et le bien-être au travail

Le bien-être psychologique des collaborateurs est un pilier fondamental de toute stratégie RSE. En intégrant la santé mentale dans ses engagements, l’entreprise agit non seulement en faveur de ses salariés, mais aussi de sa performance globale.  

Un climat où les salariés sont stressés, épuisés ou en détresse psychologique peut entraîner une baisse de productivité, un taux d’absentéisme élevé, voire des arrêts longue durée. Or, dans un contexte où 23 % des salariés disent se trouver dans un état de santé mentale critique ou à risque, cet enjeu ne peut être négligé (source : Baromètre teale 2023 de la Santé Mentale des Salariés)

À l’inverse, un climat de travail sain, qui favorise l’écoute, l’équilibre vie pro/vie perso et la reconnaissance, va renforcer l’engagement, la créativité et la fidélité des équipes.

Toutes les entreprises ont donc un intérêt certain à mettre en place des solutions concrètes en faveur de la santé mentale des collaborateurs, comme :  

  • des formations pour aider les managers à reconnaître les signaux faibles de mal-être au travail ;
  • un assouplissement des horaires de travail, en proposant des modèles de travail hybrides ;
  • l’allocation d’un budget « bien-être » aux salariés pour leur permettre de pratiquer des activités sportives ou de relaxation ;
  • l’utilisation optimale des outils numériques (simplification et réduction du nombre d’outils) et le respect du droit à la déconnexion, pour limiter la surcharge cognitive ;
  • l’implication des collaborateurs dans la conception des espaces de travail ;
  • le développement d’une culture d’entreprise bienveillante, qui mise sur l’écoute active, qui laisse le droit à l’erreur tout en valorisant la réussite, qui s’assure de l’alignement entre missions et valeurs personnelles, etc.

teale : solution digitale pour la santé mentale  

Besoin d’accompagnement pour gérer au mieux les enjeux sociaux au sein de votre entreprise ? La solution de bien-être au travail teale est un outil complet et innovation au service des organisations.

Elle propose une application dédiée aux salariés pour évaluer leur santé mentale, accéder à des contenus personnalisés et adopter des routines bien-être. tealeinclut également des entretiens avec des coachs et des psychologues. Les salariés qui en ressentent le besoin disposent ainsi d’une écoute personnalisée et d’un temps dédié à leur santé mentale.

Côté RH, un tableau de bord permet de suivre les indicateurs clés et les résultats des questionnaires QVCT, pour ensuite déployer les actions adaptées.  

À cela s’ajoutent des formations et des conférences sur des sujets comme le burn-out, les risques psychosociaux ou encore l’absentéisme. teale accompagne aussi les entreprises dans l’intégration de la santé mentale dans leur politique RSE.

Les enjeux économiques et stratégiques de la RSE

Passons désormais au dernier pilier (le pan économique), à ses enjeux pour les organisations et aux mesures qu’il est possible de mettre en œuvre.  

Renforcer l’image de marque et la réputation

Une démarche RSE sincère, complète et sur laquelle l’entreprise communique avec transparence, a un impact positif sur la perception qu’ont les parties prenantes et le grand public.

Les consommateurs se montrent en effet de plus en plus sensibles aux questions environnementales et éthiques (78 % d’entre eux déclarent agir en faveur d’une consommation plus durable – Baromètre 2023 GreenFlex-ADEME). La RSE est ainsi un levier d’attractivité et de fidélisation des clients.

Dans le même temps, une entreprise qui met en place les bonnes pratiques pour le bien-être au travail renforce son image employeur et la rétention des collaborateurs.

Notons enfin qu’une bonne politique RSE inspire confiance et crédibilité, que ce soit auprès des clients, des partenaires, des investisseurs, des médias, etc.  

Stimuler l’innovation et la compétitivité

Sur le plan économique et stratégique, la démarche RSE peut aussi favoriser les avantages concurrentiels et la compétitivité.  

D’abord, parce qu’elle devient un critère de sélection dans certains appels d’offres, et peut ainsi aider à décrocher des contrats et des partenariats inaccessibles à des entreprises moins engagées.

Ensuite, parce qu’elle oblige à se réinventer, à repenser les produits, les services, les pratiques internes et les processus de production, afin de s’adapter aux exigences sociales et environnementales.  

Enfin, parce que l’entreprise doit faire preuve d’adaptation et d’anticipation. En intégrant les enjeux sociaux et environnementaux et en évaluant les risques, l’entreprise est mieux préparée aux évolutions réglementaires, aux attentes des clients et autres contraintes du marché.

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