En 2025, les besoins en santé mentale explosent mais les modèles de soins traditionnels restent inaccessibles pour beaucoup. Des millions de personnes se tournent vers des outils comme ChatGPT avant même de consulter un thérapeute. Plutôt que de rejeter cette tendance comme naïve ou dangereuse, nous avons choisi de la comprendre et de concevoir une solution qui rencontre les personnes là où elles en sont.
Joy, notre IA conversationnelle dédiée à la santé mentale, a été créée pour réduire les barrières d’accès aux soins tout en protégeant l’intégrité des pratiques thérapeutiques validées scientifiquement. Joy n’a pas vocation à remplacer les thérapeutes. Son objectif est triple : aider chacun à se sentir acteur de sa santé mentale, orienter l’utilisateur vers un professionnel lorsque c’est nécessaire, et apporter un soutien ponctuel à la fois évolutif, sécurisé et profondément humain.
Nous vous proposons donc d’entrer dans les coulisses de ce projet : des constats qui l’ont rendu nécessaire aux principes qui guident son évolution.
1. Une crise de santé publique à l’ère de l’IA
Santé mentale : une demande en forte hausse, une offre de soins insuffisante
Nous faisons face à une crise de santé mentale sans précédent. Partout dans le monde, la dépression, l’anxiété et le burn-out augmentent, avec des répercussions directes sur les individus et sur la société.
- 1 personne sur 8 dans le monde (1 milliard d’individus) est concernée par un trouble de santé mentale (source : WHO Foundation) et la moitié de la population mondiale connaîtra un trouble psychique avant l’âge de 75 ans (source : The Lancet Psychiatry, étude University of Queensland & Harvard, 2023).
- En France, 41 % des citoyens déclarent avoir été affectés par un problème de santé mentale (dépression, burn-out, idées suicidaires) à un moment de leur vie (Odoxa / Mutualité Française, 2024).
- 23 % estiment ne pas prendre suffisamment soin de leur santé mentale (Harris Interactive / Ministère français de la Santé, 2024).
- En janvier 2025, 11 % de la population française souffrait de dépression (DREES, 2025).
Et pourtant, l’accès aux professionnels de santé mentale reste largement insuffisant. Dans de nombreux pays, et particulièrement en dehors des grandes villes, les délais d’attente se comptent en mois ; dans certaines zones, aucune prise en charge spécialisée n’est disponible. Selon le Baromètre 2025 de la Fédération Hospitalière de France, la moitié des personnes vivant avec un trouble psychiatrique déclare avoir de grandes difficultés d’accès aux soins, et 40 % disent n’avoir tout simplement pas pu obtenir de rendez-vous.
« Cette pénurie est aggravée par des barrières structurelles et sociales : contraintes financières, stigmatisation, manque de temps, inégalités géographiques. Pour des millions de personnes, le soutien en santé mentale n’est pas seulement difficile d’accès, il est tout simplement inexistant. »
Sophie Garcia, Care & Therapist Lead @teale
Le coût économique et organisationnel des troubles psychiques
La crise de la santé mentale n’est pas seulement une urgence de santé publique : c’est aussi un enjeu économique colossal. Les troubles psychiques coûtent à l’économie mondiale plus de 1 000 milliards de dollars par an en perte de productivité, principalement du fait de l’absentéisme, du présentéisme et du turnover (OMS). Cela représente environ 12 milliards de journées de travail perdues chaque année.
Pour les entreprises, les conséquences sont multiples :
- Absentéisme et arrêts maladie : les salariés en dépression, en burn-out ou en proie à l’anxiété s’absentent plus souvent et plus longtemps.
- Présentéisme : d’autres restent présents physiquement mais décrochent mentalement, entraînant une baisse de performance et de qualité.
- Turnover : le stress chronique et le burn-out non traités alimentent les démissions, ce qui alourdit les coûts de recrutement et de formation.
- Impact culturel : au-delà des individus, les troubles affectent la dynamique des équipes, fragilisent la confiance et diminuent l’engagement.
Or, ces défis surviennent dans un contexte où la rétention des talents et la résilience organisationnelle sont des priorités stratégiques. Une équipe en mauvaise santé mentale ne peut pas soutenir l’innovation, l’excellence opérationnelle ou la compétitivité sur le long terme.
IA et santé mentale : une nouvelle porte d’entrée vers le soutien
De plus en plus de personnes, notamment chez les jeunes générations, se tournent vers des outils d’IA comme première source de soutien émotionnel (Harvard Business Review, 2025). Ce phénomène n’est pas le signe d’une irrationalité, mais le reflet des lacunes persistantes des modèles traditionnels.
« Ce que nous observons, ce n’est pas seulement un basculement technologique, c’est un basculement des attentes : passer de la recherche d’information à la recherche de compréhension émotionnelle. Les individus ne veulent pas seulement des réponses, ils veulent être vus, entendus, reconnus dans la complexité de leur vécu. Ceux qui souffrent n’attendent pas une solution parfaite. Ils saisissent ce qui est disponible. »
Anaïs Roux, Directrice scientifique @teale
Les grands modèles de langage (LLM, Large Language Models) ouvrent la voie à une nouvelle forme d’interface, capable de répondre non seulement au contenu des questions, mais aussi au ton, à l’intention et à l’état émotionnel de l’utilisateur. Pour la première fois, un système numérique peut restituer des nuances émotionnelles à une échelle et avec une immédiateté inédites.
La création de Joy répond à une double réalité : l’urgence de la crise de santé mentale et l’apparition de nouvelles possibilités technologiques qu’il fallait maîtriser. Encore fallait-il les utiliser de manière responsable. Joy est née de cette conviction : mettre l’IA au service du soin, sans compromis sur la rigueur scientifique ni sur l’éthique.
2. IA et santé mentale : trois obstacles que Joy veut lever
Accessibilité : rendre le soutien psychologique disponible partout, pour tous
La thérapie traditionnelle exclut souvent celles et ceux qui en auraient le plus besoin. Délais d’attente interminables, inégalités géographiques et socio-économiques : l’accès aux soins professionnels reste limité.
Joy est disponible 24h/24, 7j/7, gratuitement, depuis n’importe quel smartphone. Elle est particulièrement utile dans les zones où l’offre de soins est limitée, ou pour les personnes qui ne sont pas encore prêtes ou capables de consulter un thérapeute.
Science et sécurité : un chatbot de santé mentale construit sur des bases cliniques
Le paysage de la santé mentale numérique est saturé d’outils non réglementés et/ou pseudo-scientifiques. Joy a été conçue en collaboration avec des psychologues et psychiatres diplômés : elle s’appuie sur des cadres validés scientifiquement comme les thérapies comportementales et cognitives (TCC), les sciences cognitives et la psychoéducation.
Surtout, elle ne repose pas sur des données publiques brutes, mais sur des contenus propriétaires validés cliniquement. Et face à des situations à haut risque, Joy ne tente pas de gérer la crise seule : elle redirige systématiquement vers des professionnels qualifiés ou vers les services d’urgence.
« Joy a été conçue selon les plus hauts standards de sécurité des données et de confidentialité des utilisateurs. Nous avons développé ce service de façon responsable, en suivant des protocoles de validation stricts et en garantissant que les utilisateurs soient toujours réorientés vers des professionnels en cas de risque. »
Gilles Rasigade, CTO @teale
Réduire la stigmatisation : un espace personnalisé, sûr et sans jugement
Beaucoup repoussent ou renoncent à demander de l’aide, par honte, par incertitude ou par crainte d’être jugés. Joy offre un espace sûr, bienveillant et sans jugement, où chacun peut s’exprimer librement. Les échanges s’adaptent en temps réel au ton, à l’état émotionnel et aux besoins psychologiques exprimés par l’utilisateur.
Ainsi, Joy réduit la charge émotionnelle liée à une première démarche de soutien en santé mentale et participe à démystifier la thérapie, en la rendant plus accessible et moins intimidante. En réduisant ces barrières, Joy facilite l’accès aux soins et en améliore l’efficacité. Elle permet aussi aux entreprises d’éviter l’écueil de politiques de santé mentale purement déclaratives, qui manquent d’impact concret et de résultats durables.
3. Joy n’est pas un thérapeute, et c’est bien là l’essentiel.
L’IA comme passerelle, pas comme substitut aux psychologues
Il est essentiel de rappeler ce que Joy n’est pas : elle ne remplace pas une thérapie menée par un psychologue. Elle est une passerelle : un guide accessible, éthique et proactif, qui aide les individus à comprendre leur vécu, à réfléchir, et à préparer (ou à compléter) une prise en charge professionnelle quand elle s’impose.
Nous ne croyons pas que l’IA puisse, ni doive, remplacer les thérapeutes. Mais nous croyons qu’elle peut préparer, motiver et guider vers une prise en charge adaptée. D’ailleurs, débuter avec Joy amène souvent les utilisateurs à commencer une thérapie mieux informés et plus disponibles émotionnellement.
Préparer et soutenir le parcours thérapeutique grâce à un coach IA
Une partie significative des premières sessions de de thérapie est consacrée à la psychoéducation : aider les individus à comprendre leurs symptômes, leurs comportements et leurs schémas émotionnels. Joy peut soutenir cette phase en partageant des contenus cohérents, validés scientifiquement, et des exercices favorisant l’auto-observation.
De cette manière, elle renforce l’engagement et peut accélérer les progrès thérapeutiques dès les premières séances. Plusieurs praticiens observent déjà que les patients ayant utilisé des IA conversationnelles arrivent en consultation avec davantage de clarté, parfois même avec des réflexions structurées issues de leurs échanges préalables avec des outils comme Joy.
Accroître l’impact de la thérapie sans jamais remplacer le soin humain
Au-delà de l’orientation vers la thérapie, l’IA peut aussi en renforcer l’efficacité. L’un des principaux facteurs de réussite d’une prise en charge réside dans l’état de motivation et de disponibilité à s’engager du patient en début de thérapie. En soutenant cette phase préparatoire, l’IA crée des conditions plus favorables au succès de la thérapie.
Joy peut en effet nous aider à mettre des mots sur ce que nous ressentons avant un premier rendez-vous, puis à consolider nos acquis entre les séances grâce à des rappels, des exercices ou des pistes de réflexion. Ainsi, elle peut renforcer l’engagement et accélérer les progrès.
Plutôt que de remplacer la relation humaine, Joy l’optimise : elle rend la thérapie plus ciblée, plus continue, et parfois plus efficace.
4. Ce qu’un LLM peut (et ne peut pas) faire en santé mentale
Chatbot et santé mentale : les apports utiles des LLM pour le soutien psychologique
Les LLMs (grands modèles de langage) montrent un réel potentiel pour la santé mentale, à condition d’être utilisés dans un cadre bien défini. Leurs forces reposent sur :
- La transmission d’informations : reformuler, simplifier et contextualiser des connaissances validées scientifiquement.
- La personnalisation : adapter les contenus et les ressources aux besoins exprimés par l’utilisateur.
- Le soutien quotidien : encourager la réflexion, le journaling, la pleine conscience et les pratiques de self-care.
- L’accessibilité : offrir une présence immédiate, sans barrière, particulièrement utile pour ceux qui n’auraient pas osé chercher de l’aide autrement.
Lorsqu’ils sont déployés de manière responsable, les LLMs peuvent compléter l’offre de soins en proposant aux utilisateurs un soutien accessible, sans jugement et disponible à tout moment.
IA et santé mentale : les zones grises et les risques à surveiller
Mais ces bénéfices s’accompagnent de risques réels lorsqu’ils sont utilisés sans garde-fous. Des systèmes non monitorés, comme les IA généralistes (ChatGPT, Gemini…), montrent en effet des limites.
Les principaux risques identifiés sont :
- La désinformation : production de conseils erronés ou « hallucinés », difficiles à détecter pour un utilisateur vulnérable.
- La survalidation : tendance à approuver sans nuance (sycophancy) les propos de l’utilisateur, au risque de renforcer des croyances nocives.
- L’usage détourné comme thérapie : certains poussent l’IA à simuler une psychothérapie, créant l’illusion d’un soin professionnel.
- La superficialité des échanges : incapacité à offrir la profondeur, la confrontation constructive et le cadre sécurisant d’une relation thérapeutique.
- Les risques pour la confidentialité : les données sensibles confiées à des systèmes commerciaux soulèvent de sérieuses inquiétudes.
Pourquoi les LLM ne remplaceront jamais le psychologue
Si les LLMs peuvent enrichir la réflexion et élargir l’accès, ils ne peuvent pas reproduire l’essence d’une psychothérapie. Parmi leurs limites :
- Pas de validation clinique : ils ne sont pas des dispositifs médicaux et n’ont pas fait l’objet d’essais rigoureux sur leur sécurité ou efficacité thérapeutique.
- Risque de préjudice : les erreurs, incompréhensions ou réponses trop complaisantes peuvent renforcer des schémas négatifs chez l’utilisateur.
- Pas d’alliance thérapeutique : l’efficacité d’une thérapie repose sur la confiance, l’empathie et la profondeur relationnelle, des qualités qu’aucune machine ne peut offrir.
- Enjeux éthiques et de confidentialité : Contrairement aux cliniciens soumis aux lois de confidentialité, les systèmes d’IA fonctionnent au sein d’environnements de données gérés par des entreprises.
- Angles morts culturels : les biais liés aux données d’entraînement limitent l’inclusivité et la sensibilité interculturelle des réponses fournies.
- Risque de dépendance : certains utilisateurs peuvent substituer l’IA à une aide professionnelle, retardant l’accès à un traitement adapté.
5. Un coach, pas un thérapeute : les principes de conception de Joy
Joy a été conçue explicitement comme un coach : un guide proactif, éthique et personnalisé, fondé sur les sciences comportementales. Ses cinq principes fondateurs sont les suivants :
- Proactivité : Joy détecte au plus tôt les signaux de détresse et incite à la réflexion, à l’action, ou oriente vers un professionnel.
- Personnalisation : chaque interaction est adaptée à l’état émotionnel, au contexte et aux objectifs de l’utilisateur.
- Clarté éthique : Joy ne prétend jamais être humaine. Elle évite toute manipulation émotionnelle ou promesse irréaliste. Dès la conception, il a été prévu que Joy se présente toujours clairement comme une IA, sans ambiguïté ni tentative d’imiter l’humain
- Rigueur clinique : tous les contenus et parcours de conversation sont conçus avec des cliniciens et reposent sur des modèles psychologiques validés.
- Des limites fixées pour préserver l’humain : lorsqu’une situation dépasse ses capacités, comme en cas de détresse sévère, Joy ne cherche pas à rassurer inutilement. Elle oriente vers des professionnels qualifiés.
6. Une innovation responsable en santé mentale, pas un gadget
Nous croyons que la santé mentale mérite mieux que des effets de mode.
Joy n’a pas été conçue à partir de modèles en vogue ni de données glanées sur Internet. Son cœur repose sur des savoirs validés scientifiquement, développés en étroite collaboration avec des psychologues, psychiatres et chercheurs en sciences comportementales. Tout au long de sa conception, chaque décision a été guidée par la clinique et la prudence éthique.
Joy ne permet pas l’auto-diagnostic. Elle ne fournit pas de traitement médical. Et elle ne se positionne pas comme une solution universelle. Elle est conçue comme une porte d’entrée sûre, scalable et validée cliniquement vers un écosystème plus large de soins. En cas de risque, Joy oriente vers des professionnels humains. Elle respecte toujours la frontière entre coaching et psychothérapie, entre information et intervention.
En tant qu’entreprise, nous avons choisi d’avancer à un rythme maîtrisé. Nous privilégions la sécurité à la rapidité, et la profondeur à l’effet de nouveauté. La santé mentale n’est pas un terrain d’expérimentation. Notre mission est de bâtir la confiance, non seulement dans la technologie, mais aussi dans les intentions qui la portent.
« L’avenir du soutien en santé mentale sera hybride. Des outils comme Joy contribuent à démocratiser l’accès, tout en guidant les utilisateurs vers les soins dont ils ont vraiment besoin. »
Enzo Mathé, Product Owner @teale
7. De chatbot à écosystème : l’avenir de l’IA pour la santé mentale
Joy n’est qu’un début. Nous imaginons un futur où l’IA devient une brique clé des soins hybrides en santé mentale, pour soutenir les individus, outiller les professionnels, et transformer les organisations.
Pour les individus : un compagnon quotidien au service de la santé mentale
Joy est un compagnon de confiance tout au long du parcours de santé mentale. Elle :
- apporte des réponses immédiates,
- facilite la connexion avec des thérapeutes,
- aide à prendre rendez-vous,
- prolonge le travail thérapeutique entre les séances,
- rappelle de faire une pause, de respirer,
- personnalise les contenus en fonction des besoins et de l’engagement,
- et propose un coaching digital pour préparer les moments importants.
Toujours présente, toujours proactive, Joy soutient au moment et où c’est nécessaire.
Pour les RH : un assistant pour améliorer la santé mentale au travail
Joy agit comme un assistant de santé mentale au sein de l’entreprise. Elle répond aux questions des salariés comme à celles de l’organisation, partage des stratégies pratiques pour renforcer les politiques de bien-être, et aide à rassembler et interpréter des données anonymisées pour favoriser la détection de cas à risque et la prévention.
Ainsi, les RH ne sont plus seulement dans la réaction, mais deviennent des acteurs proactifs de la santé mentale au travail.
Pour les organisations et les équipes : un outil pour transformer la prise de conscience en actions durables
Joy met en lumière ce qui passe souvent inaperçu. Elle repère les dynamiques silencieuses : Pourquoi une équipe s’épuise-t-elle quand une autre prospère ? Elle fait émerger des signaux et propose des pistes d’action, directement ou avec des experts.
Car les problématiques liées à la santé mentale ne concernent pas seulement les individus, mais aussi les organisations et leurs systèmes. En redonnant une voix aux équipes et en inscrivant le soin dans la culture de l’entreprise, Joy transforme la prise de conscience en action, et l’action en changement durable.
Utilisée de manière responsable, l’IA ne diluera pas le soin psychique. Elle l’approfondira.
Conclusion : IA et santé mentale : il ne s’agit pas de technologie, mais de soin.
« Joy n’est pas née d’une fascination pour l’intelligence artificielle. Elle est née d’une frustration face à la souffrance humaine et à l’absence de réponses adéquates à grande échelle. Trop de personnes restent sans voix, sans soutien, incomprises, laissant des politiques de santé mentale inefficaces et des millions de personnes sans véritable prise en charge. Joy existe pour changer cela. Elle existe pour mettre le meilleur du progrès technologique au service de l’humain en réconciliant innovation, éthique et science. »
Julia Néel Biz, CEO @teale
Il ne s’agit pas de remplacer la thérapie. Il s’agit d’en élargir l’accès. Il s’agit de réduire la stigmatisation. Il s’agit de rencontrer les individus là où ils en sont, sur leur téléphone, dans leur langue, à 2 heures du matin, quand la liste d’attente dure six mois.
En fin de compte, l’essentiel n’est pas la technologie. L’essentiel, c’est le soin.